Chi trova un amico, trova un tesoro | Samuele

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Chi trova un amico, trova un tesoro | Samuele 6tc19

Leïann | feat | Samuele
"Chi trova un amico, trova un tesoro"

Parfois tout va bien ... La vie est belle, on est heureux, joyeux, on rit pour un rien, on se dit que c'est un jour agréable et qu'on en profiteras. Mais il y à des jours où rien ne va. On à le sentiment d'être inutile, d'être là sans vraiment savoir pourquoi. Et on se pose une question, celle qui revient assez souvent : Pourquoi je suis là ? ... Et généralement, on ne trouve aucune réponse à cette question. Elle reste un mystère et dès que ça ira de nouveau mal, on se le demanderas encore et cela dureras longtemps ainsi. Pourtant, à ce qui parait, on à tous une place sur cette Terre, nous devons tous accomplir quelque chose, mais reste à savoir quoi. C'est étrange quand on y pense, quand rien ne va comme on le voudrait, on se met à penser à des choses bizarres, des choses qui paraissent vraiment hors de propos.

C'est le cas de Leïann en ce moment, elle se pose trop de questions. En fait, elle ne sait pas trop pourquoi et elle ne pourrait pas dire la raison, mais elle ne se sent pas bien. Pourtant, elle à tout ce qu'elle désire. Elle est riche, plutôt jolie, elle à du succès c'est l'une des présidentes des Lambda. Elle à toujours eu une vie de rêve, les plus belles choses, elle à grandit dans le luxe, avec ses deux parents. Mais rien ne lui semble être bien dans sa vie. C'est vrai, elle est peut-être riche mais est-ce que ça la rends plus heureuse ? En y pensant bien, non. L'argent ne fait pas le bonheur c'est bien connu et puis ça attire souvent des personnes mal intentionnés. En fait, si elle réfléchit bien, elle n'as pas vraiment des vrais amis. A part Kalyah qui est sa meilleure amie, le reste, les autres, ce sont quoi ? Des connaissances et encore.

Et puis, il n'y à pas que ça, il y à sa vie aussi. Sa vie qui l'ennuie, elle ne sait pas quoi faire. Alors, être présente à toutes les fêtes, c'est cool, mais et après ? C'est pas ça qui la rendras meilleure au contraire. Elle ne regrette pas d'être une Lambda, loin de là, cette confrérie est pour elle mais des fois, c'est trop. Comme aujourd'hui, elle en à marre de tout, elle déprime mais ne sait pas la vraie raison à tout ça. Alors, elle sort de sa chambre et par la même occasion, de sa confrérie. Elle sort son Ipod et mets les écouteurs dans ses oreilles, écoutant des chansons pire que déprimante mais tant pis. Et puis elle marche, sans destination précise, elle à envie de pleurait, mais elle ne pleure pas. Encore un truc de Leïann ça, ne jamais montrer que rien ne va. C'est tout elle, elle garde tout et puis un jour, elle n'en peut plus.

En fait, ce jour est certainement venu puisqu'en arrivant dans le parc quelques temps plus tard, elle se mets à pleurer sans aucune raison. Elle pleure silencieusement, elle évacue tout ce qui ne va pas. Après tout, on dit que pleurer ça fait du bien, c'est peut-être vrai, elle en sait rien. Elle marche en regardant le sol, elle ne se préoccupe pas de ce qu'il y à autour d'elle ou en face d'elle. Elle aurait du puisqu'elle bouscule quelqu'un. C'est ça d'être maladroite comme Leïann. Elle relève doucement la tête et voit le jeune homme qu'elle à percuté sans le faire exprès, il doit se dire encore une folle dans la nature. xD

"_ Je suis désolée, je ne regardais pas où j'allais ... Vraiment désolée. "

Le jeune italien était maintenant aux Etats-Unis depuis la rentrée universitaire. Il savait très bien que l'opportunité qui lui était donnée d'étudier dans cette cet établissement prestigieux, Yale, mais il avait beaucoup de mal à s'adapter à cette nouvelle culture et ce nouveau mode de vie qui n'était pas le sien. Bien sûr l'adaptation n'était pas aussi dur que s'il avait du aller dans un pays asiatique ou africain. C'était certainement le mal du pays qui commençait à se faire ressentir. Il était quelqu'un de jovial, sociable, fêtard, là-bas en Italie et ici il se découvrait une toute autre personnalité. Il était timide, renfermé et solitaire. Il ne se reconnaissait pas du tout.

Plein de choses lui montrait qu'il avait du mal à s'intégrer ici. Déjà Samuele était un fan absolu de foot et ici à New Haven et plus généralement aux Etats-Unis ce n'était pas du tout un sport en vogue. Quand on parlait de foot, tout le monde faisait allusion au foot américain. Sport qui se rapprochait vaguement du rugby mais qui ennuyait profondément le jeune étudiant du fait des multiples temps morts. Lui, tout ce qu'il voudrait c'était pouvoir suivre le calcio, le championnat italien, regarder des matchs avec des amis en mangeant de la pizza. Bien sûr il n'y avait pas que ça, sa famille lui manquait énormément. Bref, on pouvait qualifier ce petit laisser aller de coup de blues passager.

Il s'habilla rapidement, passa un jean et tee-shirt, enfila des tennis. Il était enfin prêt à sortir de sa chambre d'étudiant. Il avait envie de prendre un peu l'air. Il attrapa son ballon de foot et claqua la porte. Il ne savait pas encore où allait. En chemin, il décida qu'il n'y avait pas meilleur endroit avec une si belle pelouse que le parc. Pas besoin d'expliquer ce qu'il avait en tête. Il voulait simplement s'amuser comme il faisait souvent avec ses potes en Italie, sauf que là il serait seul. A peine arrivé, il fit quelques courses avec le ballon, avant de faire quelques petits dribbles et de sentir quelqu'un qui venait de le percuter dans son dos. Il se retourna. Une jeune femme qui s'excusa immédiatement. Il la rassura rapidement.

- Ce n'est pas grave, ne vous inquiétez pas... Vous... Vous allez bien ?

Il se permit de demander ça alors qu'il ne la connaissait pas du tout, mais il avait remarquée qu'elle avait les yeux rouges, comme si elle avait pleuré.

Leïann se trouve parfois bête dans ses réactions, elle à du mal à faire ressortir ce qu'elle ressent vraiment et elle fait n'importe quoi à cause de ça. Pourtant, elle n'est pas idiote, elle se dit qu'elle peut très bien faire face à ses petits coups de blues sans pour autant faire des conneries. Mais y'a des moments où ça ne va vraiment pas et dans ces cas-là, elle trouve aucune autre solution. Mais de temps en temps, elle voudrait prendre la fuite, partir loin et ne plus revoir les gens qui l'entoure. Non pas parce qu'elle ne les aimes pas, mais par peur de les décevoir un jour. Ce n'est pas dans ses habitudes de faire ça, mais c'est une crainte qu'elle à au fond d'elle.

Et puis, aujourd'hui, elle décide de craquer, rare sont les fois où elle le fait mais ça lui fait du bien. Elle va au parc et se met à pleurait, on pourrait dire les raisons à tout cela, il y en à tellement mais cela ne servirait à rien. Elle se sent lasse de tout. Et c'est à ce moment là qu'elle percute un jeune homme et s'excuse immédiatement. Il lui assure que ce n'est pas grave et lui demande si elle va bien. Evidemment, les yeux rouges ne passe pas inaperçu. Chose qu'elle n'aime pas, c'est qu'on voit qu'elle n'est pas bien, elle déteste quand quelqu'un la voit pleurait ou quelque chose comme ça.

"_ Ah euh oui ça va .. C'est rien .. De la poussière dans les yeux c'est tout ! "

Heum, oui, pitoyable comme excuse, y'a pas pire au monde que cette excuse minable. M'enfin, elle n'allait pas lui dire qu'elle pleurait parce qu'elle ne savait pas ce qu'elle foutait sur cette Terre. Elle lui fit un sourire, certes un peu forcé mais au moins, elle sourit. Désireuse de changé de sujet le plus rapidement possible, elle remarqua un ballon de foot à côté du jeune homme. Leïann releva les yeux vers lui en souriant légèrement. Elle avait remarquée son accent Italien et donc, pas difficile à deviné qu'il vient d'Italie et qu'il doit être fan de foot. u__ù

"_ Football ? ... Vous ne vous sentez pas un peu seul au monde avec votre ballon de foot ? .. Enfin, je veux dire, ici, c'est pas le sport que les Américains aiment par dessus tout. "

Voilà qu'elle se met à dire n'importe quoi. Enfin sa phrase à un sens mais impossible de la dire correctement sur le moment.

Le ballon du jeune italien roula un peu plus bas. Ce n'était pas grave. Il alla le récupérer en quelques secondes et revint devant la jeune femme qui l'avait percuté. Il attendait qu'elle lui dise si elle se sentait bien. Il avait clairement noté qu'elle était en train de pleurer ou qu'elle l'avait fait il n'y avait pas si longtemps que ça. Il ne pouvait pas la laisser repartir comme ça, même s'il ne la connaissait pas du tout. Et en plus, parfois, parler à un parfait étranger de nos problèmes était beaucoup plus facile que d'en parler à des proches. Comme il le sentait, elle esquiva la question en disant qu'elle allait bien, que ça n'était que de la poussière qu'elle avait dans les yeux. Il fit mine de la croire mais ce n'était pas le cas. Il n'était quand même pas aussi naïf. Il décida de lui répondre avec une note d'humour.

- Ah... La poussière... Ça m'arrive quelques fois aussi...

Il lui sourit et décida de passer à autre chose. Apparemment c'était ce qu'elle voulait aussi. Il lâcha son ballon qui se bloqua non loin de lui. Elle connaissait ce sport. Il était d'autant plus surpris que c'était une jeune femme. Il n'était pas trop macho pour penser ça parce qu'en Italie, il y avait beaucoup de supportrices du calcio. Donc une américaine, c'était vraiment unique. Elle demanda au jeune homme s'il ne sentait pas trop seul. Elle avait totalement raison. Il n'y avait pas beaucoup de footeux à New Haven.

- Si, totalement, je me sens complètement seul. Ça change de l'Italie, je dois dire. Là-bas si je commence à jouer dans un parc, j'ai rapidement au moins cinq ou six personnes qui viennent faire une petite partie. Ici, tout le monde me regarde bizarrement... Vous... Vous voulez venir vous assoir un peu avec moi ? J'ai du jus d'orange à partager...

Il repensa immédiatement à ce qu'il venait de dire. Du jus d'orange. Ce n'était surement pas quelque chose qui faisait envie à la jeune femme. Il aurait pu trouver une autre façon d'essayer de passer du temps avec la jeune femme. D'ailleurs il ne savait pas comment elle s'appelait. Il allait attendre de savoir si elle acceptait ou non sa proposition.

Leïann avait sortie une excuse assez minable au jeune homme. Mais elle ne se voit pas lui dire comme ça qu'elle pleure parce qu'elle ne se sent pas bien et que sa vie ne rime à rien du tout. Alors, elle à préférée dire une connerie qui est vraiment nulle. Mais bon, c'est peut-être mieux ainsi. En écoutant la phrase du jeune homme, Leïann se mit à rire légèrement, oui, il à bien compris que ce n'était pas la vérité. En même temps, avec une excuse pareil, tous le monde pourrait deviner que ce n'est pas à cause de la poussière qu'elle à les yeux rouges mais bien à cause des larmes qu'elle à verser quelques instants plus tôt. Mais autant ne pas poursuivre sur ce sujet, elle n'a vraiment pas envie de raconter ses petits problèmes comme ça. Certainement qu'il ne comprendrais pas, enfin, elle n'en sait rien.

Elle changea alors rapidement de sujet en remarquant le ballon de foot du jeune homme. Non mais c'est vrai, il doit vraiment se sentir seul au monde, les Américains préfère de loin le basket et le foot US mais pas le football. Leïann aurait pu ne jamais connaitre ce sport aussi mais grace à son père, elle à eu l'occasion de faire beaucoup de voyage et donc, elle à pu découvrir d'autres choses. Et parfois elle se dit qu'elle quitterais bien les États-Unis pour vivre ailleurs. Mais bon, il faut qu'elle trouve le bon moment et surtout que ses parents soient quand même d'accord. Leïann souria au jeune homme et regarda quelques instants autour d'elle avant de reposer son regard sur son visage.

"_ Cela ne m'étonne pas qu'on vous regarde bizarrement. Mais je suis certaine qu'en cherchant bien, vous pouvez trouver des personnes qui connaissent et aiment ce sport. "

Elle souria et reprit

"_ Et j'accepte votre proposition, j'adore le jus d'orange. "

Elle lui souria une nouvelle fois. Comme quoi, même quand elle ne va pas super bien, elle arrive à être drôle. Enfin, presque. Leïann regarde une nouvelle fois autour d'elle, cherchant un endroit où il n'y à pas trop de monde, une fois trouvé, elle lui indiqua d'un signe de tête et commença à marcher dans cette direction. Elle resta quelques temps dans ses pensées puis se tourna souriante vers le jeune homme.

"_ Au fait, je m'appele Leïann et toi ? Enfin, et vous ? "

La jeune inconnue avait alors accepté de prendre un jus d'orange avec lui. Il était content de sa réponse. Il cherchait bien sûr un prétexte pour continuer à parler avec elle, sinon ils se seraient souhaités une bonne journée et ne se seraient plus jamais revus. Il ne pouvait pas laisser une telle chose arriver. Il n'oublia surtout pas qu'elle était en train de pleurer quelques minutes plus tôt et que même s'il ne la connaissait pas du tout, il n'avait pas envie de la laisser repartir dans cet état. Même si ça n'allait être que pour une vingtaine de minutes ou moins, il voulait réussir à lui redonner le sourire. Elle avait un si magnifique sourire qu'il était dommage de ne pas voir son visage rayonner. Il repensa à la remarque qu'elle avait fait sur le foot. Il voulu alors immédiatement lui poser une question.

- Tu t'y connais en foot ? Je suis surpris que tu connaisses ce sport quand même...

Ils se dirigèrent vers l'endroit que la jeune femme avait choisi auparavant. Elle semblait perdue dans ses pensées mais arborait toujours un magnifique sourire. Elle se présenta maintenant au jeune italien. Elle s'appelait Leïann et commença même par le tutoyer avant de se reprendre et d'ajouter le vouvoiement qui lui paraissait de rigueur.

- On peut se tutoyer, je viens de le faire juste avant et ça me parait beaucoup plus naturel qu'un "vous". Enchanté Leïann, c'est un prénom original mais très joli. Moi c'est Samuele...

Leïann fut soulagée, il ne posait plus de questions pour savoir si elle allait bien. Une chose en moins à dire, elle n'aime pas trop raconter sa vie comme ça. Elle changea donc rapidement de sujet en s'intéressant au sport que pratiquait le jeune homme, à savoir, du foot. A la question qu'il lui posa, elle souria légèrement. Oui, miss Miller s'y connait en foot, elle à eu la grande chance de faire beaucoup de voyage grace à ses parents. Une vraie chance pour elle, elle se trouve moins ignorante sur les habitudes des autres personnes qui ne vivent pas aux États-Unis.

"_ Surpris ? Pourquoi ? Parce que je suis une fille ou parce que je suis Américaine ? .. Attention à la réponse, je pourrais mal le prendre. "

Elle eut un petit rire, montrant qu'elle n'est pas sérieuse dans ses propos. Après tout, aux États-Unis, une fille qui connait le foot, doit être aussi rare qu'un lac en plein désert. Bref. Leïann regarde le jeune homme et reprends la conversation suite à ce qu'elle avait dit.

"_ Pour être un peu plus sérieuse, je m'y connais un tout petit peu. J'ai eu la chance de me rendre souvent en Europe et, j'ai assister à quelques matchs. Après, des personnes là-bas ont bien tentés de me faire jouer mais je crois que je suis pas franchement très douée. "

C'est le cas de le dire. Elle n'est pas du tout douée avec un ballon de foot. Leïann à donc vite abandonner l'idée de jouer avec les personnes qu'elle avait pu rencontrer sur place. Vint ensuite le moment où elle se présenta au jeune homme, il préfère qu'elle le tutoie, c'est aussi ce qu'elle préfère, c'est beaucoup mieux d'ailleurs.

"_ Ravie de te rencontrer Samuele. J'aime bien aussi ton prénom ... Ça fait, bah, finalement, très Italien, j'adore. "

Il ne put s'empêcher de rire à la remarque de Leïann. Il fallait bien qu'il réfléchisse à la réponse avant de la lui donner. Bien sûr, en étant italien, il se doutait qu'on le prenne pour quelqu'un de macho, chose qu'il n'était pas du tout et dans le domaine du football encore moins. En Italie, il y avait beaucoup de supportrices. C'était donc uniquement parce qu'elle était américaine, qu'il fut étonné qu'elle connaisse ce sport. C'était pas plu mal qu'elle sache ce que c'était comme ça, ça pourrait simplifier beaucoup de chose entre eux. Il était content, elle avait retrouvé le sourire. C'était beaucoup mieux que les petites larmes qu'elles versaient auparavant. Elle lui confia qu'elle avait voyagé en Europe. Il trouva ça génial. Ils auraient peut-être des sujets de conversations à aborder. Elle avait même assister à quelques matchs. Il la trouva de plus en plus intéressante.

- Je suis surpris car tu es américaine, toutes mes copines en Italie, connaissent le foot et la plupart d'entre elles adorent ça même. Ce n'était pas une remarque misogyne, ne t'en fais pas... T'as été dans quels pays européens ? T'as aimé ?

Elle confia en plus au jeune homme qu'elle s'était essayé elle-même à ce sport et ce fut un échec retentissent. Elle n'était pas vraiment douée apparemment. Il trouva ça bien qu'elle se soit quand même prêté au jeu. Il ne la connaissait pas encore vraiment mais Samuele sentait que c'était quelqu'un de bien et qu'ils pourraient très bien s'entendre. Elle était aussi ravie que lui de le rencontrer et nota en plus qu'elle aimait bien son prénom, que sa faisait très italien. En même temps, il l'était et il ne pouvait s'en cacher. Elle paraissait aimer encore plus son origine.

- Même si je souhaitais le cacher, tout le monde remarquerait vite d'où je viens. Avec mon prénom et mon accent, je ne peux pas me faire passer pour un américain lambda. Tu adores l'italien ? Pourquoi ?

Pour une fois, Leïann n'est pas celle que tout le monde connait à l'université. C'est à dire, une fille prétentieuse, qui prends les autres de haut et qui ne parle qu'à ceux de son rang. Dans le fond, elle n'est vraiment pas comme ça, c'est une jeune femme qui est toujours souriante et qui aime parler avec les gens. Mais elle à une image d'elle bien différente sur le campus. Elle ne sait pas trop pourquoi, mais elle à toujours été ainsi, certainement pour masquer une certaine fragilité qui pourrait la rendre trop naïve parfois. Donc, quand elle est sur le campus, elle affiche une grande assurance et ne se laisse pas faire, elle craque quand elle se trouve seule et là, dans son moment de solitude elle avait bousculé un jeune homme et elle ne regrette pas cela. Elle à enfin une conversation normale et il n'y a aucun jugement sur l'autre. Ils parlent simplement, comme le ferait des amis. Leïann écouta les nouvelles paroles de Samuele et se mit à rire, oui, elle se doute que c'est parce qu'elle est américaine. Elle sait que certaines filles aiment le foot.

"_ Je le sais bien, ne t'en fais pas, je plaisantais. Et puis, il y a des équipes de foot féminines, même si elles sont moins connues que les équipes masculines .. Alors, je me suis rendue en France, en Espagne, au Portugal, au Royaume-Uni, en Allemagne et bien évidemment, en Italie. J'ai vraiment adorais tous ces pays, j'aime voyager, je trouve ça bien de voir ce qu'il y a ailleurs et ne pas rester enfermer dans son pays. "

Il faut dire aussi que c'est surtout grace à son père. Quand elle est en vacances ou autre, il n'hésite jamais à prendre des vacances lui aussi pour partir visiter le monde avec sa fille. Partout où il devait faire un film, Leïann était là et bien souvent, elle n'allait pas en cours mais elle avait un prof particulier. Elle à eu une enfance magnifique, avec la chance de voir d'autres choses et de ne pas être toujours enfermer chez elle ou dans une salle de cours.

"_ Et toi ? Mis à part les États-Unis, tu as déjà voyager dans un autre pays ? "

Leïann est curieuse, ce n'est pas un secret. Et puis, la conversation étant lancer, autant la continuer surtout que, quand il s'agit de voyage, la jeune femme n'est jamais la dernière pour en parler. Elle lui fit ensuite remarquer qu'elle aimait beaucoup son prénom parce que justement, ça fait très Italien. Elle souria à sa remarque et hôcha doucement la tête avant de s'asseoir sur un banc qui se trouvait un peu plus loin de l'endroit où ils se sont rencontrés.

"_ Heum pour ton prénom tu pourrais dire simplement Samuel .. Et si tu es doué pour prendre une autre accent, tu passes facilement pour quelqu'un d'autre. "

Elle souria et reprit

"_ Je ne sais pas trop. De tous les pays que j'ai visiter, c'est celui où je me sentais le mieux. Les gens sont accueillant, ils parlent facilement, ils aiment rire et faire la fête, ils ne jugent pas. Et j'adore l'accent qu'ils ont. Et la langue Italienne est magnifique. "

Ils étaient tous les deux sur ce banc à se parler de leur vie, de leur voyage. Un tel paysage faisait penser à deux amis qui se parlaient. Hors, ils se connaissaient depuis moins d'une heure et une certaine complicité semblait naître entre eux. Leïann lui raconta alors son voyage en Europe et les pays qu'elle avait visité. C'était les principaux pays autour de la France et elle avait cité le plus beau à la fin, l'Italie. Elle adorait apparemment voyager, tout comme Samuele. Un premier gros point commun qu'ils avaient, aimer voyager, aimer découvrir de nouvelles cultures, aimer rencontrer les autres... Mais elle ne le savait pas encore. Elle lui demanda s'il avait déjà voyager à l'étranger sans compter les Etats-Unis. Il était aller dans pas mal de pays différents grâce à ses parents qui l'ont amené avec eux dans différents déplacements où encore vacances.

- Alors oui, j'ai eu la chance de beaucoup bougé, j'ai déjà été en Argentine, au Brésil, au Québec, au Sénégal, en Nouvelle Zélande, en Chine et la plupart des pays européens... Mes parents m'ont amenés avec eux et m'ont offert l'opportunité de sortir un peu de l'Italie même si ça reste le pays le plus important à mes yeux...

La jeune femme lui donna maintenant quelques conseils pour se fondre dans la masse, pour ne pas avoir l'air d'être italien. C'était plutôt des conseils judicieux par rapport à la prononciation de son prénom et essayer de gommer ou de prendre un nouvel accent. Elle le faisait vraiment rire. A la finde son intervention, elle confia à Samuele qu'elle avait eu un coup de cœur pour l'Italie, le pays natal du jeune homme. Il ne pouvait être plus content. Elle adorait l'ambiance qu'il y avait là-bas, les gens, la langue... il n'allait certainement pas la contredire même si ça faisait plutôt chauvin.

- Je pourrais essayer de faire tout ça, mais y faire attention tout le temps, ça ne serait pas gérable. Tant pis pour mon accent, les gens reconnaitrons mon pays d'origine... En faisant autant de compliment sur l'Italie, on risque de très bien s'entendre... Mais assez parler de moi, parle moi de toi un peu Leïann.

Il avait l'impression de ne parler que de lui, alors qu'il voulait découvrir la personne qu'il avait en face de lui. Il plongea son regard dans le sens et se mit à attendre une réponse de sa part.

« Le Brésil... Le rêve ! J'ai trop envie de m'y rendre rien qu'une fois.. Sinon, tu as beaucoup voyagé quand même, je trouve ça cool... Mis à part l'Italie, qui reste le pays le plus important à tes yeux.. C'est lequel que tu as préféré ? »

« Et puis, ça ne sert à rien dans le fond. Le fait que tu sois Italien, c'est cool. Au moins, nous ne sommes pas tous les mêmes. Et tu sais, je pourrais parler de l'Italie pendant des heures entières sans aucun problème. »

« Euhm.. Je ne sais pas quoi dire en fait... Dis-moi ce que tu veux savoir, ce sera plus simple. »

Leïann confia au jeune homme qu'elle rêvait d'aller au Brésil. Il gardait de nombreux souvenirs mémorables de ce pays. Bien sûr, il n'était pas allé partout mais c'était un pays où il voudrait très certainement retourné. En plus, ils ont une grosse culture football comme en Italie et pas comme ici, aux États-Unis. La jeune femme lui demanda ensuite de tous les pays qu'il avait visité, lequel il avait préféré. Il n'eut pas à chercher longtemps. La réponse lui vint à l'esprit tout de suite.

- Sans réfléchir, le Sénégal. J'ai adoré, j'y suis resté tout un été et je regrette pas. C'était génial. Inoubliable même. Je pourrais y vivre, je serais super heureux. Et toi ? Mis à part l'Italie aussi et les États-Unis ?

Elle trouvait au fond qu'il n'avait pas à se cacher d'être italien et qu'au contraire c'était plutôt génial qu'il le soit. Elle avoua qu'elle pourrait parler de ce pays pendant des heures et des heures. Il était plutôt content de ça car lui aussi. Alors, il avait peut-être trouvé une amie avec laquelle il pourrait philosopher éternellement de l'Italie. Samuele voulait en savoir plus sur la jeune femme parce qu'il trouvait qu'il parlait beaucoup plus de lui qu'elle ne le faisait d'elle. Elle ne savait pas trop quoi dire comme ça et lui demanda de poser des question sur ce qu'il voulait savoir spécifiquement. S'il répondait tout, ça n'avancerait pas Leïann pour autant.

- Ok, si tu ne sais pas avec qui en parler... Je suis là. Et sinon, je sais pas, j'aimerais tout savoir de toi, mais il faut bien commencer par quelque chose. Alors, tu fais quoi dans la vie ?

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